J’ai lu cette phrase cette semaine:
“Life feeds on itself, composting and turning under and over, again and again, to sustain itself and continue the cycle”.
J’ai lu. Pis relu. Pis surligné. Parce que c’était ça.
J’entre dans un cycle particulier de mon projet de vie. Un cycle où je fais table rase. Où je repars de zéro dans plusieurs sphères de ma vie. De notre vie. Un moment de contraction particulièrement intense qui mènera éventuellement à une expansion. Un cycle où je repars de zéro mais pas vraiment. Parce qu’il y a une riche expérience qui entre en ligne de compte cette fois-ci. Parce que je reconnais la pertinence et l’importance de chacun des choix que j’ai posés et portés dans le passé.
Je réalise que, même si j’ai l’impression de refaire le même chemin (de rebrousser chemin?), mes pas sont plus assurés. Mes gestes plus assumés. Mes pensées mieux dirigées (une chance parce que bonjour l’overwhelm de 2023!). Ma patience plus aiguisée.
Je réalise, pour la première fois je crois, à quel point hier guide aujourd’hui. Sans que j’aie à y penser. Hier est juste là. À me supporter.
Sans plus attendre
Je me remercie en ce moment d’avoir choisi. De m’avoir choisie. D’avoir osé. D’avoir plongé. D’avoir testé. Mais surtout d’avoir choisi. Parce qu’on oubli facilement que chacun de nos gestes est un choix. Et qu’on a souvent tendance à ne voir que le poids de nos non-choix.
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